Plus de 70 ans d'existence et seulement 4 dirigeants. Travail, passion et endurance. C'est bien là les 3 termes qui pourraient résumer les portraits de nos dirigeants. En effet, ces derniers ont permis à la maison d'exister

Jacques & André Montagnani

Jacques passe la majeure partie de son enfance avec son père sur Arles et fait ses classes au lycée de la ville. Commence alors sa carrière dans les chemins de fer qu’il intègre à la sortie de ses études. Il se décide alors à passer le concours pour intégrer la SCNF à plein temps à Paris. Son concours en poche, il travaille alors dans la ville lumière pendant 3 années. Tout se passe pour le mieux mais Jacques est un enfant du Sud, sa famille et sa région commencent à lui manquer.

Jacques demande alors sa mutation à Arles, ville de son enfance où se trouve l’une des plus grosses infrastructures de la SNCF en ce temps-là. Cette mutation lui permet d’habiter sur Arles et de se rapprocher de son petit frère André et sa mère Marie-Claire qui résident sur Nîmes. Engagé auprès de la CGT depuis ses débuts à Paris, il continue d’exercer ce poste à son retour dans le Sud de la France au point de devenir son activité principale. Il défend désormais les travailleurs de la SNCF sur l’ensemble du bassin méditerranée, allant de l’Italie à l’Espagne.

André aura de son côté passé son enfance auprès de sa mère et grandira à Nîmes. Infatigable travailleur, il commence très tôt à travailler afin d’aider à subvenir aux besoins de sa mère et aux siens.

C’est alors que Marie-Claire trouve un travail sur Nîmes : une épicerie qui produit et vend des spécialités italiennes dans le centre de Nîmes. C’est le premier contact de la famille Montagnani avec la maison « Aux Pâtes Fraîches ». Elle se dégote alors un appartement au 4ème étage au-dessus du magasin en question dans lequel elle emménagera avec son fils André.

Ce dernier réussi d’ailleurs à intégrer le lycée Daudet, mais faute d’intérêt pour les matières enseignées, n’y restera qu’un an. Du moins dans les études classiques. Car s’il y a bien une chose qui passionne André, c’est effectivement les travaux manuels et plus particulièrement la peinture. André se spécialise pendant 2 années pour devenir peintre en lettre.

Passionné et travaillant sans arrêt, il se fait alors remarquer par son professeur qui le recommande auprès d’un employeur cherchant à embaucher une nouvelle recrue. André fait ses preuves et est embauché à 17 ans au sein de l’entreprise, 6 mois avant la fin de ses études. Il y restera jusqu’à ses 24 ans jusqu’au jour où son frère et lui décide de gérer un projet en commun.

Stéphane Trenel

 

Originaire du berceau de l’Afrique Centrale, rien ne destinait Stéphane TRENEL à prendre un jour les rênes de la maison « Aux Pâtes Fraîches ». Ce jeune homme débarque à 16 ans d’un long voyage depuis la République de Centrafrique ou enseigne son père, professeur de mathématiques, jusqu’en Côte d’Ivoire. Quelques années plus tard, le voyage continue et se termine dans la ville de Nîmes : il fait – 16 ° lorsqu’il pose le pied à l’aéroport.

Stéphane connaissait déjà la ville du fait de nombreuses vacances passées aux côtés de son père et ses frères. Passionné d’aéronautique, il fait ses classes au lycée Daudet où il rencontre Anne, sa future épouse et mère de ses trois enfants. Arrivé aux études supérieures, il tente d’intégrer l’Armée de l’Air. Mais rien ne se passe comme prévu. Il décide alors de reprendre ses études en faculté de mathématiques et s’inscrit par la suite en DEA d’aéronautique puis en CAPES de mathématiques. Il enseigne alors cette discipline tout comme son père afin de transmettre son savoir.

 

Son beau-père dirige depuis quelques années déjà un commerce de pâtes fraîches avec son frère. C’est le premier contact avec la maison « Aux Pâtes Fraîches ». Stéphane y travaille à temps partiel, à côté de ses études, pendant les vacances et écrit les premières lignes d’une longue histoire sans le savoir.

Professeur de mathématiques dans le privé en ce temps-là, il enseigne pendant huit années dans de multiples établissements. Enseignant à Ganges, il demande sa mutation et parvient à intégrer l’établissement Emmanuel d’Alzon où il enseignera au lycée pendant 1 année. En effet, sa belle-famille est alors victime d’un drame. L’un des dirigeants de la maison laisse derrière lui, André Montagnani à la gérance. Agissant avec prudence, Stéphane se propose pour aider son beau-père pendant une année. Tout se passe pour le mieux et la passation de l’activité se fait petit à petit au vu de la retraite qui approche pour André Montagnani.

 

 

Depuis 2009, Stéphane TRENEL n’a suivi qu’une seule direction pour la maison : proposer des produits de qualité, accessibles à tous et respectant les traditions italiennes. Intéressé par la gastronomie dans son ensemble, il développe ainsi de nouvelles recettes pour le plus grand plaisir de la clientèle. De projet en projet, Stéphane a permis à l’entreprise d’entrer dans une nouvelle dimension avec la rénovation d’un premier atelier de fabrication en 2009 puis d’un tout nouveau en 2021. Deux points de vente supplémentaires ont également été créés : à Saint-Quentin-la-Poterie en 2011 puis à Caissargues en 2017.

Désormais passé maître dans la confection de pâtes fraîches et farcies, il continue de transmettre son savoir à ses deux fils qui se destinent à intégrer la maison familiale, tel le professeur qu’il fût et qu’il continue d’être.

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